Les peptides PSMα3 secrétés par certaines bactéries pathogènes comme le Staphylococcus aureus contribuent à leur virulence et aux infections graves provoquées chez l'humain. Au contact ou non des cellules, ils sont susceptibles de s’agréger sous une forme fibrillaire, similaires aux protéines amyloïdes connues pour être à l’origine de plusieurs maladies neurodégénératives et infectieuses. Des scientifiques du CNRS, notamment Marion Mathelié-Guinlet, chercheuse à l’Institut de chimie et biologie des membranes et des nano-objets (CBMN / Bordeaux INP, CNRS, université de Bordeaux), montrent en quoi cette forme particulière participe à la toxicité et la virulence de cette bactérie.